E-commerce : est-on obligé de créer une entreprise ?
Rédigé par Roxane Hidoux
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Toute personne désirant se lancer dans la vente en ligne doit se doter d'un statut juridique l'y autorisant : auto-entrepreneur, entreprise individuelle, société... Un particulier peut-il néanmoins procéder à de la vente en ligne en petite quantité ?
Sommaire :
Un particulier peut-il vendre occasionnellement des biens sans créer une entreprise ?
Un particulier peut vendre des objets personnels ayant été portés ou utilisés sur Internet sans créer une entreprise. Si, par contre, il y a achat pour revendre en réalisant un bénéfice, le particulier doit alors déclarer officiellement son activité.
Les particuliers qui réalisent des prestations à titre occasionnel ne sont pas tenus de les déclarer. En effet, selon les dispositions de l'article L. 121-1 du Code de commerce, « sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle ».
Par conséquent, le particulier qui vend occasionnellement des biens qu'il ne souhaite plus conserver, dans la cadre de la gestion de son patrimoine privé, n'est pas tenu déclarer les revenus de ces ventes.
Un particulier ne peut pas réaliser de facture, même occasionnellement et même pour un faible montant.
Pack Complet Entreprise
- Dividendes et compte courant d'associé
- Remboursement de frais
- Devis et factures
- Recouvrement des impayés
Vous mettez en vente votre collection
A l'occasion de cette activité, vous devrez procéder à de multiples actes de vente (une offre par pièce mise en vente par exemple).
Néanmoins, dès lors qu'il apparaît que les achats initiaux n'ont pas été réalisés dans une finalité de revente, vous ne devenez pas un vendeur professionnel.
Vous vendez des biens de grande valeur
De la même manière qu'un collectionneur ne procède pas à des actes d'achat pour revendre, le fait de procéder à la revente de biens, même onéreux, que vous avez acquis ou qu'on vous a offert ne fait pas pour autant de vous un vendeur professionnel.
La vente peut cependant nécessiter l'établissement d'une déclaration spécifique :
- de la vente de métaux précieux ou de la vente de bijoux, objets d'art, de collection ou d'antiquité dont le prix de vente est supérieur à 5 000 €. Ces biens sont soumis à la taxe forfaitaire sur les objets précieux et leur vente doit être déclarée sur le formulaire n°2091-SD ;
- de la vente d'autres biens dont le prix est supérieur à 5 000 € (hors électroménagers ou automobiles qui sont exonérés ). Ces biens sont soumis au régime d'imposition des plus-values de cession de biens meubles au taux de 19 %. Leur vente doit être déclarée dans le mois grâce au formulaire n°2048-M.
Vous vendez votre propre production ou fabrication
La vente de votre propre production ou fabrication peut être regardée comme une activité nécessitant un statut juridique dès lors que vous avez acquis des biens pour les transformer et pour les revendre.
Par ailleurs, dès lors que vous réalisez cette activité de manière habituelle et récurrente ou que vous faites appel à un système organisé de vente à distance, vous serez regardé comme un professionnel.
Vous revendez des biens achetés à cette fin
Si vous procédez à des achats de biens dans le but de les revendre sur internet, vous devenez vendeur professionnel.
Une telle qualification est d'autant plus probable si vous recherchez à tirer des profits de cette activité.
Vous devenez un intermédiaire entre l'acheteur et le propriétaire du bien
Certaines plates-formes vous proposent de jouer le rôle d'intermédiaire entre l'acheteur et le véritable propriétaire du bien en devenant dépôt-vente partenaire.
Vous pourrez relever du statut de professionnel, notamment s'il y a une régularité dans l'exercice de cette activité, voire si celle-ci est rémunérée.
Factures : mode d'emploi

- Mentions obligatoires
- Gestion de la TVA
- Délais de paiement
- Recours en cas d'impayé
Un particulier peut-il vendre un grand nombre de biens sans créer une entreprise ?
Les particuliers sont tenus de créer une entreprise s'ils accomplissent des actes de commerce répétés et habituels, ce qui suppose de réaliser au moins 2 actes de commerce dans l'année.
Pour déterminer si une personne qui publie simultanément plusieurs offres de vente sur un site internet est un professionnel, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE 4-10-2018 aff. 105/17) recommande aux juges nationaux de vérifier si :
- la vente sur la plateforme en ligne a été réalisée de manière organisée ;
- la vente a un but lucratif ;
- le vendeur dispose d'informations et de compétences techniques relatives aux produits qu'il propose à la vente dont le consommateur ne dispose pas nécessairement, de façon à le placer dans une position plus avantageuse par rapport au consommateur ;
- le vendeur a un statut juridique qui lui permet de réaliser des actes de commerce et dans quelle mesure la vente en ligne est liée à l'activité commerciale ou professionnelle du vendeur ;
- le vendeur est assujetti à la TVA ;
- le vendeur, agissant au nom d'un professionnel déterminé ou pour son compte ou par l'intermédiaire d'une autre personne agissant en son nom et pour son compte, a perçu une rémunération ou un intéressement ;
- le vendeur achète des biens nouveaux ou d'occasion en vue de les revendre, conférant ainsi à cette activité un caractère de régularité, une fréquence et/ou une simultanéité par rapport à son activité commerciale ou professionnelle ;
- les produits en vente sont tous du même type ou de la même valeur, en particulier, si l'offre est concentrée sur un nombre restreint de produits.
Toute activité commerciale indépendante suppose de disposer d'un statut, c'est-à-dire d'être immatriculé au registre du commerce et des sociétés (RCS) soit en tant qu'entreprise individuelle (auto-entrepreneur, par exemple), soit sous forme de société commerciale (EURL, SARL, SA...). L’immatriculation permet d'obtenir un numéro SIRET, l'une des mentions obligatoires d'une facture (pas de factures sans SIRET possible).
Si le vendeur ne veut pas pénaliser son client, il devra procéder à son immatriculation afin d'éviter les conséquences suivantes :
- la facture irrégulière sera réintégrée au résultat fiscal du client ;
- le client ne pourra pas déduire la TVA afférente à la prestation ;
- le vendeur occasionnel n'est couvert par aucune assurance responsabilité civile professionnelle et répond sur son patrimoine personnel de toute réparation d'un préjudice financier ;
- une présomption de travail dissimulé pèse sur le client qui peut faire l'objet d'un redressement de l'URSSAF.
L'existence de plusieurs critères permet de qualifier un particulier de vendeur professionnel.
Récupérer une facture impayée

- Délais de prescription
- Relances et mises en demeure
- Injonction de payer et assignation en paiement
- Pénalités de retard et frais de recouvrement
Une activité régulière
Les tribunaux recherchent si le vendeur procède à son activité de manière fréquente et régulière et non pas de manière occasionnelle.
La doctrine administrative a ainsi pu estimer que « le particulier qui se livre à titre habituel à des actes de vente sur un site marchand est un commerçant de fait au sens de l'article L. 121-1 du code de commerce ».
Une activité lucrative
Les tribunaux essayent de déterminer si le vendeur souhaite tirer des revenus de son activité. L'absence de revenus suffisants pour vivre n'est pas pour autant un élément suffisant pour prouver le caractère non professionnel de la vente de biens sur internet.
A ce titre, la jurisprudence considère que toute occupation sérieuse de nature à produire des bénéfices et à subvenir aux besoins de l'existence doit être considérée comme une profession habituelle (CA PARIS, 30 avril 1906, DP 1907.5.9).
L'intention d'avoir une activité professionnelle
Pour démontrer l'intention du vendeur, il est possible de recourir à plusieurs critères :
- la réalisation d'actes de commerce. Les particuliers sont tenus de s'immatriculer s'ils accomplissent des actes d'achats pour revendre, de façon répétée et habituelle, ce qui suppose de réaliser au moins 2 actes de commerce dans l'année ;
- l'existence d'un système organisé de vente à distance. Ce système peut consister dans la réalisation par le vendeur d'une page personnelle présentant les objets mis en vente, de la rédaction de conditions générales de vente, de la réalisation de publicité mettant les objets en scène, de la reprise de communiqués de presse, de la marque du produit concerné, de l'utilisation d'outils professionnels d'expédition des produits, etc.
Ces critères ne font intervenir aucun seuil de valeur à partir duquel le vendeur serait considéré comme un professionnel.
Pack Complet Entreprise
- Dividendes et compte courant d'associé
- Remboursement de frais
- Devis et factures
- Recouvrement des impayés
Un blogueur qui se contente de revenus publicitaires doit-il créer une entreprise ?
En principe, la création et la tenue d'un blog par un particulier ne constitue pas une activité commerciale, même lorsqu'elle lui procure quelques revenus publicitaires.
La situation est différente lorsque le blog empiète sur le domaine des sites marchands (par exemple, vente en ligne de produits acquis à cette fin) ou sert de vecteur, contre rémunération, à la diffusion de publicités pour le compte d'annonceurs désirant promouvoir leurs produits ou services, voire leur image de marque.
La tenue d'un blog assurant la diffusion de publicités à titre habituel et lucratif est ainsi considérée comme une activité commerciale nécessitant la création d'une entreprise dès lors que :
- la diffusion des publicités, seule activité lucrative exercée au travers du blog, est génératrice de revenus excédant de façon sensible la simple compensation des frais exposés pour la création et la tenue de celui-ci,
- la diffusion des publicités est la source de revenus qui, s'ajoutant le cas échéant à ceux résultant d'une autre activité commerciale exercée au travers du blog, est supérieure à plus de la moitié de l'ensemble des revenus tirés de celui-ci.
Un particulier peut-il émettre une facture ?
Il n'existe aucun texte permettant à un particulier de facturer ou de délivrer un document équivalent à une facture.
Pour être juridiquement valable, une facture doit contenir un certain nombre de mentions obligatoires. Parmi elles, le numéro SIREN qui est délivré par l'INSEE à toute entreprise immatriculée ainsi que le numéro de TVA intracommunautaire attribué par le service des impôts des entreprises (SIE) sur présentation de l'extrait K-bis.
Le défaut de ces mentions entraîne le rejet par l'administration fiscale de la facture :
- le vendeur risque un redressement de la part de l'URSSAF en paiement des cotisations sociales dues sur sa rémunération,
- l'entreprise cliente risque un redressement fiscal : la somme ne constituera pas une charge déductible sur le plan comptable et sera réintégrée dans son résultat fiscal.
Et une note d'honoraire ?
Pour beaucoup, la note d'honoraires a la même valeur juridique que la facture mais avec un formalisme allégé puisqu'elle est dispensée de contenir toutes les mentions obligatoires de la facture.
Le vendeur occasionnel, s'il ne peut émettre de factures (car il n'est pas immatriculé) serait alors autorisé à délivrer une note d'honoraires. Il n'en est rien : la note d'honoraires ou tout autre nom donné au document (relevé de commissions, d'indemnités...) n'a aucune valeur légale.
Pack Complet SARL/EURL
Tout ce qu’un gérant de SARL doit savoir, réuni dans 15 guides clairs et à jour.
✅ Approbation des comptes et cession de parts
✅ Remboursement de frais, dividendes et compte courant d'associé
✅ Devis, factures et impayés
Un particulier peut-il facturer la TVA à son client ?
D'un point de vue fiscal, le vendeur occasionnel est un non assujetti à la TVA et n'est dès lors pas autorisé à faire figurer la taxe sur le document qu'il remet à son client.
Cette impossibilité de facturer la TVA est surtout pénalisante pour l'entreprise cliente dans la mesure où elle ne pourra exercer aucun droit à déduction.
Un particulier doit-il payer des charges sociales ?
Un particulier qui revend occasionnellement des biens dont il n'a plus l'usage n'a pas de cotisations sociales à acquitter.
En revanche, toute activité commerciale, même accessoire, est soumise au paiement de charges sociales. Le particulier qui vend des biens en ligne à titre habituelle doit s'immatriculer au RCS et verser des cotisations sociales à l'URSSAF, même s'il cotise déjà en tant que salarié ou est retraité.
Si le vendeur ne cotise pas, il pourrait faire peser sur l'entreprise cliente un risque de redressement de l'Urssaf au titre des cotisations salariales et patronales dues sur le fondement d'un salariat déguisé.
En effet, le Code du travail précise que les personnes immatriculées à un registre professionnel sont présumées ne pas être liées avec leur client par un contrat de travail dans l'exécution de l'activité donnant lieu à une immatriculation.
En pratique, l'entreprise cliente est tenue, avant tout paiement, de s'assurer que son prestataire a bien un numéro SIREN.
Dividendes : mode d'emploi

- Conditions de versement
- Calcul du montant maximal distribuable
- Comparatif flat tax / IR
- Notices pour remplir les déclarations IFU et 2777
Comment se déclarer vendeur professionnel (créer une entreprise) ?
Si les ventes constituent un acte régulier et répétitif et/ou que vous en tirez un revenu régulier, vous devez régulariser votre situation vis-à-vis de l'administration.
Toute activité commerciale indépendante suppose de disposer d'un statut, c'est-à-dire d'être immatriculé au registre du commerce et des sociétés (RCS) soit en tant qu'entreprise individuelle (éventuellement sous le régime de la micro-entreprise), soit sous forme de société commerciale (EURL/SARL, SAS/SASU...).
Selon les caractéristiques de votre activité et le volume de chiffres d'affaires prévu, certains statuts pourront se révéler plus adaptés que d'autres.
A défaut, vous n'êtes couvert par aucune assurance de responsabilité civile professionnelle et répondez sur votre patrimoine personnel de toute réparation d'un préjudice financier.
En outre, diverses taxes et cotisations seront réclamées, majorées de pénalités et frais de retard : TVA, Urssaf, CSG, CRDS, Impôt sur les sociétés, Impôt sur le revenu, amendes pour activité dissimulée...
Quelle forme juridique pour se lancer seul dans le ecommerce ?
Une personne qui désire se lancer seule dans le ecommerce (➡️ télécharger le guide) doit choisir le bon Statut juridique pour un e-commerce :
- l'entreprise individuelle, c'est-à-dire :
l'entreprise individuelle classique, imposée au régime réel
le régime du micro-entrepreneur, une forme simplifiée d'entreprise individuelle - la société, c'est-à-dire :
l'EURL, une structure plutôt simple dont le fonctionnement est largement régi par la loi
la SASU, une forme juridique très similaire à la SARL mais dont le fonctionnement est peu réglementé
L'entreprise individuelle classique
Une entreprise individuelle classique est une entreprise soumise soumis à un régime réel d’imposition (réel simplifié ou réel normal), ce qui implique la tenue d'un véritable comptabilité (avec déduction des charges).
Une entreprise individuelle est extrêmement souple de fonctionnement : pas de capital, pas d'associés, pas de statuts, et pas de gérant. Les formalités de création sont donc très simples.
La gestion administrative est très simple : en fin d’exercice, les bénéfices devront simplement être reportés dans la déclaration d’impôt sur le revenu de l'entrepreneur individuel.
Depuis le 15 mai 2022, un entrepreneur individuel classique peut opter pour l’assimilation à une EURL, ce qui lui permet d’être soumis de plein droit à l’impôt sur les sociétés et d'être assujetti au régime social du gérant associé unique d’EURL.
Le régime du micro-entrepreneur
Un micro-entrepreneur est un entrepreneur individuel qui réalise un chiffre d’affaires inférieur à 176 200 € (pour la vente de biens) ou à 72 600 € (pour les prestations de service).
Ce régime extrêmement simplifié présente plusieurs avantages par rapport à une entreprise individuelle classique :
- pas de comptabilité (la liste des achats et des ventes suffit)
- pas de comptes annuels à réaliser
- cotisations sociales calculées en pourcentage du chiffre d’affaires
- possibilité d'opter pour un calcul de l'impôt sur le revenu en pourcentage du chiffre d’affaires
L'EURL et la SASU
L’EURL et la SASU sont des sociétés qui présentent les mêmes particularités que la SARL et la SAS en termes de protection du patrimoine et de statut, à la différence près qu’elles ne comptent qu’un associé.
Ces deux formes juridiques se différencient essentiellement par le régime social du dirigeant lorsque ce dernier est également l'associé unique de la société : le gérant associé unique d'une EURL est un travailleur non salarié tandis que le président associé unique d'une SASU est un dirigeant assimilé salarié.
Les formalités de création sont similaires mais la rédaction des statuts de la SAS peut nécessiter le recours à un professionnel du droit qui sera à même de prodiguer des Conseils e-commerce et légal.
Quelle forme juridique pour créer un site de ecommerce à plusieurs ?
Les personnes qui désirent créer un site de ecommerce à plusieurs doivent obligatoirement se tourner vers la société, et notamment la SARL ou la SAS.
La SARL
La SARL (➡️ consulter le guide) offre l'avantage d'une structure simple au sein de laquelle la responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports. C’est le statut juridique choisi par la plupart des ecommerçants.
La majorité des clauses statutaires d’une SARL sont fixées par le Code de commerce, ce qui simplifie la rédaction des statuts.
Les cessions de parts de SARL sont strictement réglementées : elles sont obligatoirement soumises à une procédure d’agrément lorsque l’acheteur est un tiers, un acte juridique doit être rédigé et un droit d’enregistrement acquitté.
Au niveau social, seul le gérant minoritaire ou égalitaire peut bénéficier du régime de sécurité sociale et de retraite des salariés. Le gérant majoritaire est considéré comme un travailleur non salarié (TNS).
Pack Complet SARL/EURL
Tout ce qu’un gérant de SARL doit savoir, réuni dans 15 guides clairs et à jour.
✅ Approbation des comptes et cession de parts
✅ Remboursement de frais, dividendes et compte courant d'associé
✅ Devis, factures et impayés
La SAS
Une SAS est une version améliorée et plus complexe que la SARL.
Le contenu des statuts d’une SAS est très peu réglementé : les associés peuvent déterminer librement les modalités de prise des décisions, les modes de nomination des dirigeants, les conditions d’entrée et de sortie de la société. Ce qui va souvent imposer de recourir à un professionnel du droit lors de la rédaction des statuts.
Les associés d’une SAS peuvent créer plusieurs classes d’actions (avec éventuellement des droits de votes ou droit sur les dividendes différents).
Les formalités de cession des titres sont beaucoup plus souples dans une SAS. Aucun agrément n’est nécessaire (sauf si les statuts le prévoient) et aucun acte juridique ne doit être rédigé en cas de cession d’actions.
Au niveau social, un dirigeant de SAS bénéficie du régime général de sécurité sociale et de la retraite des salariés.
Comparaison entre la SAS et la SARL
Quelles sont les règles applicables au vendeur professionnel ?
Dès lors qu'un particulier est qualifié de professionnel de la vente en ligne, il est soumis à certaines obligations spécifiques destinées à protéger l'acheteur :
- la communication de conditions générales de vente,
- l'insertion de mentions légales,
- la rédaction d'une politique de confidentialité,
- l'indication des modalités de paiement,
- l'indication d'une date limite de livraison, son non-respect pouvant permettre à l'acheteur de demander l'annulation de la vente,
- l'indication de l'existence d'un délai de rétractation...
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