L'auto-entreprise est dispensée de :
Depuis l'année 2015, l'immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au registre des métiers des auto-entrepreneurs est obligatoire. Cette formalité est gratuite et peut être accomplie directement en ligne sur le site Infogreffe.
Une auto-entreprise n'a donc aucun frais de démarrage à l'exception des dépenses qu'elle doit naturellement engager pour acheter du matériel, communiquer, s'installer...
Encore faut-il parvenir à s'inscrire sur le bon site ! De nombreux sites tentent en effet de se faire passer pour le site officiel et vous demandent un chèque en échange de conseils juridiques (qui passent souvent par le biais d'appels surtaxés). Pour vous inscrire, un seul site existe : www.lauto-entrepreneur.fr.
Une fois que vous vous êtes déclaré auto-entrepreneur, les tentatives d'arnaque continuent. Vous allez recevoir des courriers vous proposant de vous inscrire à des registres ou d'adhérer à des sociétés privées de caisse de retraite complémentaires. Ces services ne sont jamais obligatoires et peuvent parfois être mensongers.
Récupérer une facture impayée
Quelle que soit votre soit votre option fiscale (prélèvement libératoire ou barème progressif), vous ne pouvez rien déduire de votre chiffre d'affaires.
C'est toujours votre chiffre d'affaires, c'est-à-dire les sommes que vous ont versées vos clients, que vous devez déclarer. Cet inconvénient résulte du fait que les charges sociales et impôts sont calculés en pourcentage du chiffre d'affaires.
Dès lors qu'il réalise un chiffre d'affaires, l'auto-entrepreneur va devoir payer des cotisations sociales. Celles-ci lui permettent d'accéder à une couverture sociale et de cotiser pour sa retraite.
Les trois premières années, il peut bénéficier d'importantes réductions de cotisations sociales grâce à l'ACRE.
A partir de la 4e année, il perd le bénéfice de l'ACRE. Ses charges sociales deviennent les suivantes :
Activité exercée | Taux de cotisation |
Vente de marchandises et hébergement (sauf location d'habitation meublée et logements meublés de tourisme) | 12,8 % |
Prestations de services commerciales ou artisanales | 22 % |
Professions libérales | 22 % |
L'auto-entrepreneur paye des impôts dès le premier euro de chiffre d'affaires.
Il a le choix entre deux modes d'imposition différents : le micro-fiscal (ou barème progressif) et le micro-fiscal simplifié (ou prélèvement libératoire).
Les auto-entrepreneurs ne sont imposés à la CFE qu'à partir de l'année suivant celle au cours de laquelle ils ont pour la première fois réalisé du chiffre d'affaires, c'est-à-dire encaissé des recettes.
Les auto-entreprises ne sont donc pas soumises à la CFE durant l'année de leur création. Ensuite, lors de la 1re année d'imposition, elles bénéficient d'une réduction de moitié de la base d'imposition.
Par exemple, un auto-entrepreneur qui a déclaré son activité en 2018 et a pour la première fois réalisé du chiffre d'affaires ou des recettes en 2018 est exonéré de CFE pour l'année 2018. En 2019, la CFE devient exigible mais est réduite de moitié.
Tous les auto-entrepreneurs sont concernés par la contribution à la formation professionnelle.
Comme les cotisations sociales de l'auto-entrepreneur, la contribution à la formation professionnelle est un pourcentage déduit de votre chiffre d'affaires :
La taxe pour frais de chambre, proportionnelle au chiffre d'affaires, est recouvrée en même temps que les cotisations sociales, la contribution pour la formation professionnelle et éventuellement le prélèvement libératoire de l'impôt sur le revenu, au moment de la déclaration du chiffre d'affaires.
En fonction de votre activité, vous vous verrez appliquer les taux suivants :
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